samedi 15 décembre 2012

lettre posthume, à Jean Ferrat Phillippe TORETON

JEAN,
j aimerais te laisser tranquille,au repos,dans cette terre choisie.J aurais aime que ta voix chaude ne serve maintenant qu à faire eclore les jeunes pousses plus tôt au printemps,la preuve,j atais à Antraigues il n y a pas si longtemps  et je n ai pas souhaite faire le pelerinage.Le repos,c est sacre!

Pardon de t emmerder,mais l heure est grave,Jean.Je ne sais pas si là où tu es tu ne reçois  que le Figaro ,comme dans les hotels qui ne connaissent pas le debat d idees,je ne sais pas si tu vois tout,de là haut,ou si tu n as que les titres d une presse vendue aux argentiers proches du pouvoir pour te  tenir au parfum,mais l heure est grave!

Jean, ecoute moi,ecoute nous,ecoute cette France que tu as si bien chante,ecoute là craquer,ecoute la gemir,cette France qui travaille duret rentre crevee le soir,celle qui paye et repare sans cesse les erreurs des puissants parr son sang et ses petites economies,celle qui meurt au travail,qui s abîme les poumons,celle qui se blesse,,qui subit les methodes de management,celle qui s immole devant ses collegues de bureau ,celle qui se shoote aux psychotropes,celle à qui on demande sans cesse de faire des efforts,alors que ses nerfs sont dejà elimes comme une maigre ficelle,celle qui se fait virer à coups de charters,celle que l on traque comme d autres en d aures temps que tu as chantes,celle que l on fait circuler à coups de circulaires,celle de ses etudiants affames ou prostitues,celle de ceux là quisaavent déjà que le meilleur n est pas pour eux,celle à qui on demande plusieurs fois par jours ses papiers,celle de ses vieux pauvres alors que leurs corps temoignent encor du labeur,celle de ses refugies dans leur propre pays,,qui vivent dehors et à qui on demande par grand froid de ne pas sortir de chez eux,de cette France qui à mal aux dents,qui se reinvente le scorbut ou la rougeole,cette France de bigleux trop pauvres pour changer de lunettes ,cette France qui pleure quand le ticket de metro augmente,celle qui par manque de superflux arrete l essentiel........

Jean ,rechante quelque chose je t en prie,toi qui en voulais  à Dormesson de declarer,dejà dans le Figaro,qu un air de liberte flottait sur Saîgon,ententds tu dans cette campagne,mugir ce sinistre Gueant qui ose declarer que toutes les civilisations ne se valent pas,?Qui pourrait le chanter maintenant?Pas le rock français qui s est vendu à la Premeire Dame de France(carla)

Ecris nous quelque chose à la gloire de Serge Letchimy qui a ose dire devant le peuple français à quelle famille de pensee appartenait Gueant et tous ceux qui le soutiennent!Jean ,l huma ne se vend plus aux bo
uches du metro,c est Bolore qui a remportele marche avec ses "gratuits".Maintenant,pour avoir l info juste,on fait comme les poilusde 14/18 qui ne croyaient plus à la propagande,il faut remonter à la source soit même,il nous faut fouiller dans les blogs,...TU l aurais ^meme pas chante chez Drucker ,cette presse insipide,ces journalistes fantoches qui se font mandater par l Elysee pour avoir l honneur de poser des questions preparees au President;tu leurs aurais trouve des rimes sevères et grivoises avec "vendu"........

Jean, l argent est sale,toujours,,tu le sais ,il est tache entre autre du sang de ces ingenieursfrançais.La justice avance peniblement grâce au courage de quelques uns et l on ose donner des leçons de civilisation au monde.....

Jean ,l Allemagne n est plus qu à un euto du STO,et le chomeur est vise,insulte,soupçonne,.La Hongrie retourne en arriere ses voiles noires gonflees par l haleine fetide des renvois populiste de cette droite"decomplexee".

Jean,les montagnes saigenent,l or blanc degouline en torrents de boue ,l homme meurt de sa fiente carbonnee et irradiee,le poulet n est plus aux hormones mais aux antibiotiques,et nourrit au maïs transgenique.Et les ecologistes n en finissent tellement pas de ne pas savoir faire de la politique.Lee paysans est mort et ce n est pas les numeros de cirque du Salon de l Agriculture qui vont nous prouver le contraire.

Les cowboys aussi faisaient tournaer les Indiens dans les cirques.Le paysan est un employe de la maison charge de refaire les jardins de l industrie agroalimentaire.On lui dit de couper,il coupe;on lui dit de tuer son cheptel,il le tue;on lui dit de s endetter,il s endette;on lui dit de pulveriser,il pulverise;on lui dit de voter à droite,il vote à droite.Finies les jacqueries!

 Jean,la Commune,n en finit pas de se faire massacrer chaque jour qui passe.Quand chanterons nous "le temps des cerises"?Elle voulait le peuple instruits,ici et maintenant on le veut soumis,corveable,vilipendequand il perd son emploi,bafoue quand il veut prendre sa retraite,carence quand il tombe malade...Ici on massacre l ecole aïque,on lui prefere le cure,on cherche l exellence comme on cherchait des pepites de hasard,on traque la delinquance dès la petite enfance,on se moque du savoir et de la culture partages...

Jean je te quitte,pardon de t avoir derange,mais mon pays se perd et comme toi j aime cette France,je l aime ruisselante de rage et de fatigue,j aime sa voix rauque de trop de luttes,je l aime intransigeante,exigence,je l aime quand elle prend la rue ou les armes,quand elle se rend compte de son exploitation,quand elle sent la verite comme on sent la sueur,quand elle passse les Pyrenees pour soutenir son frere iberique,quand elle donne d elle même pour le plus pauvre qu elle,quand eelle s appellle en 54 par temps d hiver,ou en 40 à l approche de l ete;J e l aime quand elle devient universelle,quand elle bouge avant tout le monde sans savoir si les autres suivront,quand elle ne se compare qu à elle même et puise sa morale et ses valeurs dans le sacrifice de ses morts......

Jean je voudrais tellement t annoncer de bonnes nouvelles au mois de mai;;;;je t embrasse  PHILIPPE  TORRETON
PS:il y a un chanteur ,copain du President(sarkosi)quii reprend dans la grande entreprise de racolage en tout genre et qui chante à ta manière ,une chanson en ton honneur.N ecoute pas,c est à gerber.























mercredi 28 novembre 2012

le deserteur boris vian

monsieur le president je vous fais une lettre
que vous lirez peut etre si vous avez le temps
je viens de recevoir mes papiers militaires
pour aller à la guerre avant mercredi soir


monsieur le President je ne veux pas la faire
je ne suis pas sur terre pour tuer les pauvres gens
c est pas pour vous fâcher  mais faut que je vous dise
ma decision est prise,je m en vais deserter

depuis que je suis ne j ai vu mourir mon père
j ai vu partir des freres  et pleurer mes enfants
ma mère à tant souffert qu elle est dedans sa tombe
et se moque des bombes et se moque des vers

quand j etais prisonnier,on m a volé ma femme
on m a volé mon âme,et tout mon cher passe
demain de bon matin je fermerai ma porte
au nez des annees mortes j irai par les chemins

je mendierai ma vie sur les routes de Françe
de Bretagne en Provence  et je dirai aux gens
refusez  d obeir refuser de la faire
n allez pas à la gurre refuser de partir
                                               

s il faut verser le sang allez verser le vôtre
vous etes bon apôtre,Monsieur le president
si vous me poursuivez prevnez vos gendarmes
que je serai sans armes et qu is pouront tiraient

quand on est bourgeois julios baucane

quand on est bourgeois,qu on ne sait pas quoi faire
quand dans la ptite tete y a pas de lumiere
on s ennuit alors on pense à la guerre
on manie le couteau puis le revolver
on se met en troupeau,on marche,on est fier
à dix contre un seul les heros sont freres

on boit de la biere,du wisky coca
on se sent uni  l esprit de corps   c est ça
un ptit uniforme pour s oublier soi
quelqu un qui claironne vite on marche au pas
on devient bête de somme on le sait même pas
et alors on cogne sur n importe quoi

voilà des moutons Majors à ton tour
emploie ces garçons parle leur de l amour
de leur beau pays ,la nation tout cour
apres nous les mouches ,mettons les au four
et plaçons ensemble autour de la terre
pleins de fleurs de fer reccreons l enfer

alors pas de panique les femmes et les enfants
les vieillards debiles petits vieux crachotants
rouleaux compresseur coup de poing pan pan
on passe en gondole sur un fleuve de sang
en plus on rigole on est maintenant
de la race pure les representants

un jour tout eclate il ne reste rien
des debris s elevent  des fumees
un chien lèche les cadavres de ces bons à rien
mais les survivants dès le lendemain
prènent la relève,la chaîne est sans fin
dis moi donc Passant,comprends tu enfin

que quand on est bourgeois qu on sait pas quoi faire;;;;;;;


mardi 27 novembre 2012

LIBERTE FREDERIC RAMOS

les murs peu à peu se sont effaces
tel un ban de nuages en partance
vers un ailleurs illimites
et ils ont laisse se dissoudre
dans la poussiere des souvenirs
toute brisure,toute blessure
c est alors reveille
sur une plage de silence
cette douce lueur palpitante
aussi fragile qu un bouton de rose
qui reflète la paix interieure
de l âme enfin liberee

la liberte jacques prevost

                                                   
     la liberte
ce n est pas partir
c est revenir et
     agir
ce n est pas prendre
c est comprendre et
     apprendre
ce n est pas savoir
 c est vouloir et
     pouvoir
ce n est pas gagner
c est payer et
     donner
ce n est pas trahir
c est reunir et
      accueillir
     la liberte
ce n est pas s incliner
c est refuser et
      s incliner
ce n est pas un cadeau
c est un flambeau et
       un fardeau
ce n est pas la faiblesse
c est la sagesse et
        la noblesse
ce n est pas un avoir
c est un devoir et
         un espoir
ce n est pas discourir
c est obtenir et
        maintenir
ce n est pas facile,c est si fragile
        LA LIBERTE

     

l affiche rouge

paroles de Louis Aragon     musique Leo Ferre

vous n aviez reclamme,ni la gloire,ni les larmes
ni l orgue,ni la prière aux agonisants
onze ans,que cela passe vite onze ans
vous vous etiez servis simplement de vos armes
la mort n eblouie pas les yeux des partisans

vous aviez vos portaits sur les murs de nos villes
noirs de barbe et de nuit,hirsutes,menaçants
l affiche qui semblait une tâche de sang
parce qu à pronnoncer,vos noms sont difficiles
y chercher un effety de peur sur les passants

nul ne semblait vous voir,Français ,de preference,
les gens allaient sans yeuxpour vous les jours durants
mais à l heure du couvre feu,des doigts errants,
avaient ecrit sous vos photos:::mort pour la France
et les mornes matins en  etaient differents

tout avait la couleur uniforme du givre
à la fin fevrier pour vos derniers moments
et c est alors que l un de vous dit calmement::
bonheur à tous bonheur à ceux qui vont survivre
je meur s sans haine en moi pour le peuple allemand

adieu la peine et le plaisir,adieu les roses
adieu la vie,adieu la lumiere et le vent
marie toi ,sois heureuse et pense à moi souvent
toi qui va demeurer dans la beaute des choses
quand tout sera finit là bas à Erevan

un grand soleil d hiver eclaire la colline
que la nature est belle et que le coeur me fend
la justice viendra sur nos pas triomphants
ma Melimee,ô mon amour,mon orpheline
et je te dis de vivre et d avoir des enfants.


quelques phrases rajoutees par Belline
ils etaient vingt et trois,quand les fusils fleurireent
vingt et trois qui donnaient leur coeur avant le temps
vingt et trois etrangers et nos freres pourtant
vingt et trois amoureux de vivre  à en mourir
vingt et trois qui crieaient LA FRANCE,en s abattant.....



































nous ne voulons plus de guerres jean ferrat

nous ne voulons plus de guerre
nous ne voulons plus de sang
halte aux armes nucleaires
halte à la course au neant
devant tous les peuples freres
qui s en porteront garand
declarons la paix sur terre,unilateralement
la force de la France c est l esprit des lumieres
cette petite flamme au coeur  du monde entier
qui eclaire toujours les peuples en colère
en quête de justice et de la liberte
  parce qu ils ont un jour atteind l universel
dans ce qu ils ont ecrit,sculpte,cherché ou pein
la force de la france c est Cesar et Ravel
c est Voltaire et Pasteur,c est Verlaine et Rodin
la force de la France ellee est dans ses poetes
qui taillent l avenir au mois de mai des mots
couvrez leurs yeux de cendrel,tranchez leurs gorges ouvertes
vous n etoufferez pas le chant du renouveau
la force de la France,elle sera immense
defiant à jamais et l espace et le temps
le jour où j entendrai reprendre ma romance
dans la realite de la foule chantant:nous ne voulons plus de guerre.....